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[Summer Code Camp] Interview du coach Charles Descoust

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Il vient de finir sa troisième année à Epitech, Charles Descoust participe depuis une semaine au Summer Code Camp. Son rôle ? Coacher nos étudiants de 1ère année et les former au développement informatique ! Retour sur son ressenti  et les raisons pour lesquelles il a choisi de participer à cette nouvelle expérience…

Qu’apporte selon vous le Summer Code Camp à nos étudiants de première année ?

Je pense que ça leur apporte tout d’abord des compétences supplémentaires vis-à-vis des autres étudiants puisque c’est vrai qu’aujourd’hui, dans le monde dans lequel on vit, la technologie a pris le dessus et continue de rester en première position. Je pense que c’est vraiment intéressant d’avoir ces connaissances, ces compétences, ces plus-values vis-à-vis du développement informatique et surtout du développement web. C’est quand même un secteur qui est gigantesque. On ne le voit pas forcement mais il y a beaucoup de travail là-dessus.

Quel intérêt y a-t-il a coacher un tel événement ?

Tout d’abord, personnellement, c’est intéressant puisque j’avais déjà quelques notions dans le coaching et je continue à pousser ces compétences plus loin pour les étudiants qui sont en train de travailler avec moi. Ça me permet de vulgariser tout ce qui est programmation et développement puisqu’effectivement, je bosse dedans depuis maintenant trois ans. On en parle tous les jours avec mes collègues, on a un vocabulaire qui est très pointilleux, très détaillé puisque l’on a des tâches spécifiques à réaliser. Or avec des étudiants, ça nous permet de revoir notre vocabulaire et de vulgariser davantage notre propos pour que tout le monde puisse comprendre et que quelqu’un qui n’a jamais développé puisse le faire aisément et atteindre des objectifs fixés.

Quelles difficultés avez-vous rencontré avec les étudiants ?

La première difficulté a été au niveau des ordinateurs, on a des étudiants qui sont sur Windows d’autres sur Mac, or l’interface n’est pas la même. Grâce à Charles, mon collègue, nous avons pu avancer malgré cela puisqu’il travaille sur Mac. On a ainsi dû développer nos compétences sur Mac  puisque c’est vrai que nous sommes tous sur Windows. Les logiciels par exemple vont être différents, on ne va pas utiliser les mêmes logiciels sous Windows que sur Mac par exemple. Dans un second, temps je dirai que les étudiants ont du mal à se lancer eux même dans la recherche d’informations. Je comprends que la pédagogie ISEG n’est pas la même que celle d’EPITECH. On nous a directement dit depuis le début « allez chercher les informations par vous-même, on vous les donnera si vous êtes vraiment au fond , mais il faut vraiment faire la démarche d’y aller ». On voit que cette démarche se fait petit à petit mais a encore du mal à se mettre en place. Nous baignons dans l’expérimentation et vous (étudiants de l’ISEG) dans le professionnalisme par l’observation puis la pratique.

Pourquoi autant de rigueur lors du codage ?

Il y a des difficultés aussi sur la syntaxe, j’ai envie de dire comme le bac de français, il y a une syntaxe, on écrit tous les jours (nous sur des éditeurs de texte) et donc il y une syntaxe précise à respecter qui est compliquée pour des personnes qui n’ont jamais vu cette syntaxe-là. Lors du bac de français on nous a appris à faire une introduction, des alinéas, sauter un certain nombre de lignes entre chaque paragraphe. J’ai envie de dire que c’est « la même » syntaxe, c’est le même principe. On va avoir des tabulations à mettre pour que ce soit propre, lisible pour nous en tant qu’assistant afin de relire facilement et ne pas être dans la complication tout de suite. Puis c’est aussi pour eux, qu’ils puissent l’utiliser plus tard, qu’ils aient une aisance à pouvoir relire tout ce qu’ils ont fait durant leur travail. De plus, les couleurs sont très importantes, les éditeurs de textes sont différents. Chaque éditeur de texte va avoir son code couleur. Pour des fonctions, des variables, il va y avoir des codes couleurs différents mais qui se répètent. On ne peut pas avoir une variable et une fonction qui ont la même couleur, ça veut dire qu’il y a une erreur, quelque chose qui ne suit pas dans la syntaxe

Quel est votre but dans ce stage vis-à-vis des étudiants ?

Je dirai que c’est une expérience, je ne connaissais même pas avant qu’on me le propose, je n’en avais jamais entendu parler et je me suis dis pourquoi pas. J’adore apporter des connaissances. Je n’aimerai pas être professeur plus tard, ce n’est pas mon truc, je n’aimerai pas être devant une salle de classe mais j’aime bien avoir ce moment où je peux être devant des gens, les accompagner, leur apporter des connaissances parce que pour moi, la connaissance reste la ressource la plus infinie qu’il reste. Pour moi il est important de pouvoir partager ces ressources. J’ai cette grande motivation pour apporter ces connaissances, pour aider les uns et les autres à en avoir plus et même derrière tout ça, ça me permet d’en avoir plus puisque j’apprends à apprendre.

Qu’attendez-vous des étudiants dans les prochaines semaines à venir ?

Honnêtement j’attends qu’ils continuent, la plupart sont sur une bonne voie, il y a beaucoup de connaissances et compétences qui sont acquises et qui continuent à être acquises. Très intéressant de travailler avec certains étudiants qui tiltent tout de suite la programmation et se dépassent. Sinon il faut pas lâcher, je ne pense pas que l’on soit des monstres en tant qu’assistant on essaye d’être gentil d’être cool, y a des moments ou on rigole, j’attends qu’ils restent motivés parce que c’est vrai que ça peut être compliqué des fois quand les exercices sont plus difficiles et que nos étudiants ont du mal à accrocher.

Pour moi c’est une bonne expérience et pour eux j’espère que ça l’est aussi.


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